3,8 kilomètres de natation, 180 kilomètres de vélo, et un marathon (42,195 km) pour finir. C’était le programme, le 15 octobre dernier, de l’ironman de Cascais, au Portugal, une épreuve qualificative pour les championnats du monde à Hawaï.
Un super triathlon que le Melunais Jean-Charles Jacquier (Melun Triathlon) a bouclé en 9 heures, 2 minutes et 59 secondes, avec une partie vélo de 180 km bouclée en 4h46 à la moyenne vertigineuse de 37,5 km/h -à la troisième place sur les 1230 inscrits-, et un marathon couru, après déjà 6 heures d’efforts, en tout juste 3 heures ! A l’arrivée, Jean-Charles Jacquier se classe 16e au scratch -sur 1230 participants-, mais surtout 3e de sa catégorie M25-29, avec un billet pour les Mondiaux d’Hawaï en poche.
Il va encore progresser et prendre en expérience
« C’est la première fois qu’un triathlète du club se qualifie pour les Mondiaux, se réjouit Eric Bonnomet, ancien maire de Pringy, triathlète lui aussi, et fraîchement élu président de Melun Triathlon. C’est un beau cadeau pour mon arrivée à la présidence ! Jean-Charles a réussi un sacrée perf’, avec des chronos incroyables. Il a même doublé Laurent Jalabert sur la partie vélo ! C’est un athlète encore jeune (26 ans, ndlr), il peut encore progresser, il va notamment prendre de l’expérience, qui est très importante dans ce sport pour gérer ses efforts ».
L’autre défi, ça va être de trouver des sponsors
Sa progression, Jean-Charles Jacquier la doit aussi à un changement de coach. « J’ai changé il y a 6 mois, explique celui qui est venu au triathlon par hasard, après que sa soeur l’a inscrit sur une épreuve. Il a une approche un peu plus scientifique de la discipline, il y a eu beaucoup de changements dans ma préparation, j’ai beaucoup progressé, notamment en vélo et en course à pied. Avant cet ironman, mon chrono de référence, même si les conditions n’étaient pas exactement les mêmes, était de 9h59, à Vichy. J’ai gagné presque une heure sur cette épreuve ! »

Après être passé tout près d’une qualification aux Mondiaux en 2019 -il avait échoué pour une seule place-, Jean-Charles Jacquier, qui avait commencé le sport par le handball et le moto-cross, n’avait plus qu’une obsession en tête, décrocher sa qualification. « C’était clairement l’objectif, avoue-t-il. Avec la préparation que j’avais faite, c’est la résultat que je visais. Alors, finir avec un podium dans ma catégorie et la qualification, c’était le bonheur total ! »
A moins d’un an de ces fameux Mondiaux à Hawaï, Jean-Charles Jacquier va désormais s’atteler à préparer au mieux l’échéance, sur le plan sportif, évidemment, mais aussi sur le plan de l’organisation. « En général, je ne fais qu’un ironman par an, explique-t-il. Là, comme les Mondiaux auront lieu en fin d’année, j’en ferai un pour me préparer en début d’année, en France, et sans doute une ou deux autres épreuves plus courtes. Après, l’autre défi, ça va être de trouver des sponsors et des aides pour pouvoir participer à ces Mondiaux. Ca va être compliqué financièrement, ça me fait un peu peur, mais on va tout faire pour boucler le budget ! »

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